lundi 2 février 2015

Inferno - Dan Brown

Auteur : Dan Brown
Lecture en : VO (Anglais)
Genre : Thriller
Date de sortie : Mai 2013
Nombre de pages : 626


Dan Brown, je l'ai adoré dans Da Vinci Code, dans Anges & Démons, et quelques autres de ses romans (Digital Fortress, Deception Point, The Lost Symbol...) ; c'est donc tout naturellement que j'ai acheté Inferno, qui était dans ma PAL depuis un bon moment. Est-ce qu'il tient ses promesses ?


Résumé


Robert Langdon se réveille à l'hôpital, blessé à la tête. Où est-il ? Qu'a-t-il fait ces 36 dernières heures ? Et surtout, pourquoi un tueur fait-il irruption dans sa chambre, tuant de sang froid un médecin qui se trouvait sur son passage ? Il est obligé de s'en remettre à sa doctoresse britannique Sienna Brooks, qui fuit avec lui. Il apprend qu'il est à Florence, en Italie, sans se rappeler avoir pris l'avion. Et qu'on a retrouvé dans son manteau un curieux objet. 

Langdon se retrouve embarqué dans l'histoire la plus énigmatique de sa carrière, avec en toile de fond Dante et son Inferno, et va devoir décrypter les Cercles de l'Enfer à travers l'Italie pour sauver... l'humanité. Contre un ennemi invisible, qui change tout le temps de forme. Rien que ça. 

Mon avis


Mitigé. J'ai bien aimé, car Dan Brown sait très bien construire des histoires à suspens. Ca commence fort, entre hôpital, amnésie, blessure par balle et tentative d'assassinat, et on a envie d'en savoir plus : pourquoi, qui ? Certaines descriptions sont peut être un peu longues : avec Robert Langdon, il faut s'attendre à un cours d'histoire de l'art (ce qui ne me déplaît pas, mais là... ça n'en finit pas !).
J'ai bien aimé le déroulement de l'histoire, très haletante, qui serait très speed si les dissertations sur la symbolique étaient un peu plus courtes. 
En revanche, j'ai trouvé très troublante la question centrale du roman : la surpopulation mondiale. C'est dérangeant mais aussi une réalité, une question que certainement beaucoup se posent tout bas car en parler, c'est politiquement incorrect. Mais il arrive un moment où mêmes les officiels, comme la présidente de l'OMS, réalisent qu'au moins, il faut y penser. Malgré toutes les réserves religieuses, morales, humaines, humanistes, il y a toujours ce constat : nous sommes plus de 7 milliards d'êtres humains. 
Ca m'a dérangée, ou plutôt troublée, car je ne pensais pas vraiment à ça, en tout cas je ne me rappelle pas m'être posé la question si directement ; et j'ai pris conscience de ça à travers un roman... je n'ose en dire plus pour ne pas spoiler les futurs lecteurs !
Enfin, j'ai bien aimé la confusion constante de l'histoire. Qui est bon, qui est mauvais ? Est-ce que Robert fait bien de suivre Sienna ? Qui est le tueur de l'hôpital ? Qui est la femme retenue contre son gré dans la voiture noire de ses poursuivants ? 
Est-ce que je recommande ? Oui pour le suspens, oui pour le problème soulevé, oui pour le dénouement. Mais (ça me coûte de dire ça) ce n'est pas vraiment comme le Dan Brown du début, de Da Vinci Code... on dirait que le filon artistico-mythico-historique est un peu épuisé. 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Merci pour vos commentaires !