Auteur : Robin Cook
Lecture en : VO (Anglais)
Genre : Thriller
Date de sortie : 2001
Nombre de pages : 501
Ce livre a une histoire un peu particulière : je l'ai lu lorsque j'étais au Vanuatu (à l'époque, peu de personnes savaient où c'était... jusqu'au cyclone qui est passé sur cet archipel il y a deux mois :( ); je l'ai trouvé dans un hôtel (enfin, un hôtel... local !) à Luganville et je l'ai dévoré, j'ai trouvé la trame de l'histoire super. Une fois rentré, je l'ai cherché partout et impossible de remettre la main dessus, je ne me rappelais plus du nom du l'auteur, du titre, et puis tellement de choses se sont passé durant ce merveilleux voyage que c'est bien la dernière chose que j'ai retenu. Et l'autre jour, justement, je relisais mes carnets de voyage (ça m'arrive quand j'ai envie de déprimer ahaha !) et quelle ne fut pas ma surprise lorsque je me suis rendu compte... que j'avais noté le nom du roman dedans ! Dire que j'avais passé des heures à taper des mots clé improbables sur Google et sur Amazon pour essayer de le retrouver, rien à faire, et il était si près de moi ! Du coup, je l'ai aussitôt racheté (sur mon kindle) et dès que j'ai eu fini Des Fauves et des hommes, je me suis replongé dans le livre. Verdict ? L'endroit, le moment, l'état d'esprit, ça joue beaucoup dans l'appréciation d'un roman !
Résumé |
Perry, le président de Benthic Marine, embarque dans le Benthic Explorer, un sous-marin destiné à réparer la foreuse du bateau qui perce dans un noyau de magma. A bord se trouvent également Suzanne Newel, une jolie océanographe, Donald Fuller, un ex de la Marine et deux plongeurs rustres Richard et Michael. Sauf qu'il sont aspirés dans un volcan sous-marin, et se retrouvent à Interterra un monde habité par des humains "de première génération" qui manient la technologie, les voyages intergalactiques et la vie éternelle.
Première génération ? Oui, ils étaient là avant "nous", bien avant, jusqu'à ce qu'ils se rendent compte que la Terre était sur le point d'être bombardée par des météorites. Ils ont donc décidé de se réfugier sous les océans, tandis que la vie à la surface a repris son cours, entre vie et disparition des dinosaures et apparition de la seconde génération d'humains (ne cherchez plus comment les égyptiens ont monté leurs pyramides, ce sont les Interterrans qui leur ont montré !)
La violence n'existe pas chez eux. Le travail non plus, ils ont des "worker clone" pour ça. Ils profitent de la vie, tout simplement. Sauf qu'ils s'inquiètent de savoir que les humains de seconde génération s'amusent à forer dans les profondeurs, menaçant ainsi l'anonymat d'Interterra.
Mon avis |
J'aime bien le sujet. Un monde sous-marin habité par un peuple (nous, en plus vieux) infiniment plus sage qui a appris à vivre ensemble sans se taper dessus, pourquoi pas. Des humains qui se retrouvent "aspirés" (par le volcan) et qui découvrent l'existence de ce monde, les secrets de leur évolution, encore mieux : c'est une façon originale d'expliquer l'existence des pyramides, de la légende d'Atlantis... Bref, ça partait bien.
Ce qui est dommage, c'est que l'auteur aurait pu aller beaucoup plus loin.
Eviter que les personnages ne soient des caricatures, par exemple. Ils auraient pu avoir plus de profondeur.
Mais en même temps, c'est grâce à ces caractères "clichés" qu'il y a une histoire, sinon, il n'y en aurait même pas (les plongeurs qui amènent la mort à Interterra, l'ex militaire qui se méfie de tout et met en place un plan pour sortir de là, la jolie scientifique nunuche qui est prise de remords et qui choisi l'autre "camp" ...). C'était parfois trop gros pour être vrai.
Il y a des questions intéressantes qui sont effleurées, dommage qu'on ne puisse pas aller plus loin : l'homogénéité des habitants d'Interterra, un peu comme notre mondialisation de la culture. Le fait que les gens utilisent des créatures mi-vivantes mi-robot pour faire tout leur boulot pendant qu'ils s'amusent : on s'en fiche, ils ne pensent pas, ce n'est pas vraiment de l'exploitation. (Ah bon ?) ; cela incite également à regarder "notre génération humaine" d'un autre oeil, car finalement, la "première génération" a compris plus de choses (en même temps ils ont eu plus de temps que nous !)
Mais tout de même, il y a beaucoup de clichés.
Mais tout de même, il y a beaucoup de clichés.
Bref, c'est dommage, le sujet était bon mais pas l'écriture. Je connaissais pourtant Robin Cook de réputation et je m'attendais à tellement mieux !
Comme quoi, lorsque je recherchais ce livre à mon retour, j'avais mélangé les souvenirs merveilleux de mon voyage avec les souvenirs que j'avais de ce livre !
Est-ce que je conseille ce livre ? Bof... pas vraiment. Je vous laisse le lien ci-dessous si vous êtes curieux, mais sincèrement, il ne vaut pas le détour (au moins il n'est pas cher !). Bon, allez, je n'aime pas finir sur une note négative, alors je dirais qu'au moins, la fin est surprenante, je ne m'y attendais pas !
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